Recherche par auteur : Jünger, Ernst
3 résultats.
Lu par : Michel Vincent
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25292
Résumé:Publié en 1925, ce texte majeur de Ernst Jünger est traduit pour la première fois en français ; il constitue un document exceptionnel sur la Première Guerre mondiale, dans la ligne d'Orages d'acier. A l'heure où l'on découvre le traumatisme initial qu'a provoqué la " guerre de Quatorze " pour la civilisation du XXe siècle, ce livre est un témoignage sans concessions qui révèle non seulement l'horreur sans phrase de la guerre industrielle, mais la psychologie prodigieuse et terrifiante de ceux qui en furent les protagonistes et les victimes.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 11h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 19810
Résumé:«Le grand moment était venu. Le barrage roulant s'approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche... Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portais encore, bien que j'eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. Quand nous avançâmes, une fureur guerrière s'empara de nous, comme si, de très loin, se déversait en nous la force de l'assaut. Elle arrivait avec tant de vigueur qu'un sentiment de bonheur, de sérénité me saisit.L'immense volonté de destruction qui pesait sur ce champ de mort se concentrait dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge. Sanglotant, balbutiant, nous nous lancions des phrases sans suite, et un spectateur non prévenu aurait peut-être imaginé que nous succombions sous l'excès de bonheur.»
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 5h. 52min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 20818
Résumé:Une dangereuse rencontre est aussi le récit d'une fin de siècle. Les passants sont des foules, les visages sont anonymes, les vapeurs ont remplacé les voiliers, la mode est au visage glabre, importée d'Angleterre : un peu partout la société se disloque, et même les policiers respirent avec délice les parfums lourds de la décadence. Ce livre est étrange, Jünger brouille les pistes. Et l'enquête se clôt sans réelle certitude. Mais la clef de cette énigmatique intrigue est peut-être ailleurs. En forme de morale, dans un autre livre, écrit à la même époque que celui-ci : Mantrana : " Un viol meurtrier, une maison de tolérance, une beuverie effrénée : certains degrés de la jouissance ressemblent aux tourments des damnés. " Daniel Rondeau, Libération.